Toi le village et moi depuis on ne se sent plus. Ma vie-là c’est de la broussaille, du bokassa, des détritus, une encrouture de marigot. Merci de m’avoir donné la parole mais si personne ne vient, c’est que tu es un pueblo de mierda. Pourtant jeudi surpassé, à l’orée de Mokolo, les abattoirs puaient toujours les douze bœufs sacrifiés du matin, j’ai fait quelques pas dans ton obscurité et vu que je t’aime encore. Alors pardon, redonne-moi la parole et ma nuit.
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