Les peupliers
Tremblent les feuilles du peuplier
Alors inquiets on lève les yeux
Et l’on interroge le ciel
Dans la crainte d’une nouvelle plaie à venir
Alors inquiets on lève les yeux
Et l’on interroge le ciel
Dans la crainte d’une nouvelle plaie à venir
Tremblent les feuilles du peuplier
Enfin ce n’est que la brise
Qui se glisse entre les branches
Et qui charrie dans son sillage
Le tintement des cloches qui là-haut vers les sommets
Accompagnait la marche du troupeau
Et les vertes senteurs
Que plantes et buissons gardaient au secret
Et que nous libérions à notre passage
Enfin ce n’est que la brise
Qui se glisse entre les branches
Et qui charrie dans son sillage
Le tintement des cloches qui là-haut vers les sommets
Accompagnait la marche du troupeau
Et les vertes senteurs
Que plantes et buissons gardaient au secret
Et que nous libérions à notre passage
Tremblent les feuilles du peuplier
Ce ne sont que souvenirs qui passent
Ce ne sont que souvenirs qui passent
Si peu de lumière
Elle était toujours là semblant à portée de main
Dans la nuit qui venait de derrière les collines
Il la percevait qui brillait faiblement
Étoile en bout de course
Si peu de lumière
Elle était toujours là
Mais il attendrait demain
Demain
L’aube viendrait
Et dans la fraîcheur du matin blanc
Il se lèverait comme l’homme nouveau
Il se sentirait plus vaillant et capable enfin de l’atteindre
Demain il irait
Demain
D’un pas sûr
Et les herbes folles gardent encore le souvenir de son passage
Un peu de poussière que le vent du large disperse
Un peu de poussière que le vent du large disperse
Antoine Maine