Lignages – 6

Deux mondes incertains
Se croisent au coin de l’œil
Sans contour
Tant dans la chambre
Qu’en bord des quais lointains,
A l’aine qu’accostaient de longues
Péniches noires ou
Sous la verrière de la gare les trains,
Quand suivant un détour
Et les mouchures de la tapisserie,
Voir ne pas voir où tu me conduis.
Il est dit que ta parole est parole
Mais il ne se souvient de,
Sinon l’ombre quand on sortait.

Hachures. Être à côté.
Troublément croire
Que tu n’es pas où.
Non, pas savoir encore
Que les mots sont surface,
Crépi, grisure de temps.
Être en, soi peut-être
Qu’on ignore, dont ils ne
Prononcent que l’écorce
Du nom et leurs dents
Nous séparent, butions
Contre leurs dents-frontière,
Contre le mur des bouches,
Le tonnerre de ta voix.

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