Embarqués à Ureca, la sombre plage de Bioko, qui est l’ancienne Ilha Formosa du portugais Fernando Póo, ils naufragèrent j’imagine, bien qu’une petite distance sépare du continent le surplomb volcanique. Je crois que ce sont eux, ici, morts de s’être exténué, sur les rochers qu’entourent leurs bras en geste familier, en étreinte discrète, car ils furent d’heureux amants, hélas contraints à fuir un jugement pervers.