Je n’ai pas de vie.
Je suis une chaussure.
Des petites choses occupent les gens. Si l’on veut c’est enviable à l’étage d’un appartement, quand la ville se voit, qu’on surplombe la misère. Mais loger dans un contrebas, ça pousse à ne rien faire, à dire d’une autre façon.
Artisan, je forge l’écart. Me détoure, supprime le fond. Réinvente un jardin d’avant la confusion, désarroi de naissance. Ainsi se fabriquent les personnages, vivant au bord des masses, qui se croisent quel que soit le temps.
Vie d’Éros Sambóko #9
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