Emmanuel Godo, poète et essayiste, consacre dans le journal La Croix du 20 septembre dernier, une chronique au Journal de la brousse endormie, paru chez La rumeur libre. Il est possible de la lire en entier, bien qu’elle soit réservée aux abonnés : Un grand poète.
Je vous livre néanmoins un extrait :
[…] il suffit d’ouvrir le livre pour être happé par une oreille, un regard, une traversée de la langue d’une force inouïe. Pas de pittoresque ici, pas de folklore pour « vieux albo-civilisés », aucune trace de « l’Histoire défigurante », de cette Afrique préfabriquée pour les cabinets de curiosités par « des bouches scorbutiques ».
D’entrée nous sommes plongés dans le tissu dense d’un corps, d’un esprit, d’un espace où les frontières vacillent. Nous sommes entraînés dans un monde où nos catégories de pensée ne fonctionnent plus. « La forêt tout entière a des plaies sur le dos et nous vivons en elles. » Ce « nous », par la puissance du verbe poétique, devient le nôtre, le temps d’une lecture-voyage, d’une lecture-expérience.
Journal de la brousse endormie est disponible en librairie ou en commande sur le site de l’éditeur : ici.

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