Dans ce deuxième Voyage au Lexique, je continue d’explorer à ma manière, en me gardant de les exploiter, les mots de Ma vie au village dont le nombre d’occurrences est significatif.
Ville
Où, meurtrier, l’on se cache afin d’errer tout à son aise, l’innocent filant au désert vivre dans l’immobilité. Rongeant son multicorps, on la marche, la tourne en travers, on lui rogne les côtés. Mais contre nous d’autres la pensent autrement que par les abords ; toujours quelqu’un t’y met au ban. On fuit son ventre cannibale et ses yeux trop nombreux, allant seulement de temps en temps relever le piège de sa toile, au bois, dans les boutiques, passer l’heure à faire chou blanc et suçoter sans joie des liquides amers.
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