En suite de la vie de Éros Sambóko (désormais Éros dans et hors de son lit) commence au tournant du chemin une nouvelle série : Vénus en son salon. On étouffe au salon ; le dos tire, vers son dedans, senti mais ignoré, caverne d'os où flue la mer dont un jour – lequel – … Lire la suite Vénus en son salon
Étiquette : Ville
Nous, des ombres sans bruit
Bifurcations (du texte aussi) qui désemparent, son imprévu, tes hardes dans un demi-pousse à peine, tu pleures derrière la maison. Cette chambre, je l’aimais. Vénus t’accueille au salon. On peut dormir sur un coussin puant le cosmétique, l’amidon de manioc, mais provisoire, sauf que de lourds rideaux n’éteignent pas la rue, le flux public, les … Lire la suite Nous, des ombres sans bruit
Tiré peint des corps
Avons hissé, mais comment, les choses les plus inutiles. Des extravagances. Un fourbi. Dans l’entrée, le moulage d’une forme humaine, assis sur une caisse à bières, ventre défoncé, trou noir aux angles blessants. Sous ses fausses cuisses, un caillou rond par terre. On trimbale ça de nuit. En riant. Aux murs, Tiré peint des corps, … Lire la suite Tiré peint des corps
Vénus revient à l’aquatique
Vénus se fait tresser. Des mains expertes forment au sommet d’elle un clapotis de marée, l’émaillent de scintillements, clartés lunaires sur l’eau, paillettes de sirène, en cette Nativité, elle qui ne sait pas nager revient à l’aquatique. Devant le moins cher, les deux l’attendent au snack d’à côté. J’ai raflé la mise aux dames, affirme … Lire la suite Vénus revient à l’aquatique
Elle illumine par le contraire
On pare la ville, l’enguirlande jusqu’au ban, mais ici de maigres clignotis solitaires, des tortillons d’ampoules souvent décolorées, jaune, rouge, bleu, vert, du parme, de l’orange, le noir transpercé d’aiguilles de lumière. Vénus décore à sa façon. Elle illumine par le contraire. Une rose unique un jour, demain une coquette, elle pose au sol une … Lire la suite Elle illumine par le contraire
Sur la ligne du bas
Tirésias dit qu'on vit sur la ligne du bas, qu'on n'a pas d'horizon bien que le ciel se voit, la ville ondule sans nous seulement posés sur elle. On marche et puis c'est tout, avec obstination vers quoi. Il dit aussi pour une fois qu'il parle que l'on demeure à raz de terre, exclu du … Lire la suite Sur la ligne du bas
Le carré -7- dans la fenêtre
Les pieds des passants, les roues d'auto et de motocyclette scripturent la ville. On roule, on marche, au sein du graphique urbain, que sans cesse on élabore et qui nous travaille, chacun à des degrés divers. Mais quelques uns seulement l'inventent vraiment, la masse, elle, est copiste. Les gens savent (à peu près) où ils … Lire la suite Le carré -7- dans la fenêtre
Première déclinaison du carré
Éros aime hanter les lieux à demi construits. Ces friches façonnent aussi la ville, la parsemant d'yeux noirs plus vivants que les fenêtres. Il n'y a personne derrière ces yeux. Ce sont les yeux du vide intérieur. Photos : SMR
Ngola la nuit
Ngola s’aborde aussi la nuit, avec des corps d’ombres, ses lumières presque passées, défaites et le fil de son œil qui tourne à l’angle d’un désespoir. On voit des mains gémir contre le mur des cours et des vies de non vivre marcher là pour s’offrir au risque de la peau — la vitesse de … Lire la suite Ngola la nuit
Ndzomga / Cocktail pour finir
Le monde est peuplé d’étranges créatures qui ne jurent que par le pécule, l’or noir, la suprématie des couleurs sur la raison. Ça m’étripe et je ferme les yeux tandis que lentement le surfer s’éloigne des terres. Peu à peu je prends conscience des émotions ancrées derrière un «terre à bâbord». Flotter a ce quelque … Lire la suite Ndzomga / Cocktail pour finir