L'horizontal, la vie qui passe, et le travers, les déclivités, du corps réel ou fantomatique, troublé, l'esprit en ses aller-retours, d'un rien à de petites choses, les entrecoups, la rue, encore la vie qu'on mène, contre soi, la clôture, les amours, Vénus tresse des mots dans sa tête, Éros s'assoit dans un coin, quelqu'un se … Lire la suite à l’adresse de la nuit qui vient
Étiquette : Corps
j’aime je n’aime pas, suite et fin
J’aime, je n'aime pas : cela n'a aucune importance pour personne; cela, apparemment, n'a pas de sens. Et pourtant tout cela veut dire : mon corps n'est pas le même que le vôtre. Ainsi, dans cette écume anarchique des gouts et des dégouts, sorte de hachurage distrait, se dessine peu à peu la figure d'une énigme … Lire la suite j’aime je n’aime pas, suite et fin
j’aime je n’aime pas
J’aime, je n'aime pas : cela n'a aucune importance pour personne ; cela, apparemment, n'a pas de sens. Et pourtant tout cela veut dire : mon corps n'est pas le même que le vôtre. Ainsi, dans cette écume anarchique des gouts et des dégouts, sorte de hachurage distrait, se dessine peu à peu la figure d'une … Lire la suite j’aime je n’aime pas
Présence
Ici, c'est comme ailleurs le bruit et la fureur du monde,mais avec une tout autre présence des corps. Un théâtre de corps qui demeurent terrestres.Les yeux pourtant se détournent,les forêts sont passées et les rivières défuntes. Le bruit et la fureur du monde, il me semble avoir lu ces mots dans La chambre de Jacob, … Lire la suite Présence
une lecture des peaux
De nos corps contraints. Parjures. Repoussés. On en fait l'invention, un atlas de chairs, une lecture des peaux. Tout un itinéraire. Incisions de l'enfance. Signes d'âge nubile. Empreintes des fornications. Puis on ne dit plus rien ou sinon que les eaux viennent lustrer la mémoire. On s'entend très loin de la terre, aux confins du … Lire la suite une lecture des peaux
trop près des tinettes
On vivote, corps défendant, dans les arrière-cours de l'imaginaire, le nôtre et celui du commun, mais trop près des tinettes. D'où le détour, l'écartement. Un intervalle de fréquence. À toujours se mouvoir sur le bord des gens, sans qu'affleure la distance. Tirésias parlerait d'exercice clownesque, quand d'un pas de côté on voit une chose étrange … Lire la suite trop près des tinettes
Découpes
La ville découpe le corps de travers. Des pépinières je n'ai vu que le flou, sauf des Pourpiers en fleurs et des Plantes crevettes, sans les deux lèvres qui fendent leurs coroles. Au Mexique on les nomme Cola de camarón. Je marche penché, un peu comme elles. Après, sur le pont, une sorte de peur. … Lire la suite Découpes
un reste d’hier au fond des bassines
Sort de la nuit comme une buse de son aire, scrutant à l'entour du drap, voit qu'un peu de salive glisse sur l'oreiller, défroisse le jour en papier, la liste des à faire, s'applique sans bonheur aux gestes animaux, passe la revue des émonctoires, traine aux vécés, dans la cuisine, allume les infos pour garder … Lire la suite un reste d’hier au fond des bassines
défait, le lit patiente
Ça pue la bonde dès l'entrée, les lotus chancis d'un voilage de douche et le fond d'escarpins, la rumeur du monde au quartier, de cette ville où peu d'oiseaux, sauf un gobemouche bleu, Vénus se rappelle, qui dansait sur la courbe visqueuse d'une fleur de bananier. Aussi l'infusion de thé et les sécrétions du sommeil. … Lire la suite défait, le lit patiente
le creusement que fait la nuit
Sa beauté chasserait les intrusions cliniques, l'angoisse sableuse des longs jours, le creusement que fait la nuit et de tenir la mémoire en avant de ce qui passe, dans un guet perpétuel ‒ romprait le cours de la songerie, qui lui fore le corps jusqu'à son squelette. Car aussi ça déborde du skaï l'odeur des … Lire la suite le creusement que fait la nuit