Si pris de crainte ou de désarroi, d'un spasme musculaire, on cherche dehors près du mur un peu de fraicheur dans l'air, tout parait sans secours, hostile, sauf quand on se regarde et que l'on voit de soi un reflet sans malice, compris celui des déceptions de nos amours charnelles. Le train de minuit corne, … Lire la suite un reflet sans malice
Étiquette : Amour
là où se marient le sel et le café
En premier, un sofa parme, ses coussins gris, sur lequel, certaines nuits, une langue-pirogue remonta sa rivière, jusqu'à l'émersion des rochers, puis là où se marient le sel et le café, Vénus ne voit d'abord que lui, l'empreinte de ses courbatures, les cernes du souvenir, un pouf ratatiné que la fenêtre décolore, qui ne bouge … Lire la suite là où se marient le sel et le café
beaucoup de crasse, de candeur,
Transparait la fatigue, ou un vague chagrin (Éros dirait avec raison tristesse, si l'on parlait de ça, d'un vide qui revient, de son reflet lunaire) une trace de bave sur le carreau ; les gens défilent à l'envers, qui ne comblent que peu la béance, le chaos de sa création, Vénus veut le plein, Vénus veut … Lire la suite beaucoup de crasse, de candeur,
tel un chien maigre, immortel
L'absence, Éros dit, ça voyage par un train de nuit, entre les étoiles : on y fait deuil des vivants ; Vénus pleure, pas beaucoup, à peine, puis sourit ‒ au crépuscule du soir, on se trouve bien, tout s'enfloue, les gens montrent le visage qui se perdra, dans l'obscurité, l'amour, sur son pas de porte, les … Lire la suite tel un chien maigre, immortel
Poème d’amour et de Pygmésie (4)
Les poissons-pilotes font-ils du vélo les méduses rêvent-elles de prendre le train et nous sur la plage de voir des bateaux monter dans le ciel dans le ciel si loin ce monde si haut qu'on nous a promis si l'on souffrait bien si l'on savait taire nos pauvres questions les poissons-pilotes font-ils du vélo les … Lire la suite Poème d’amour et de Pygmésie (4)