là où se marient le sel et le café

En premier, un sofa parme, ses coussins gris, sur lequel, certaines nuits, une langue-pirogue remonta sa rivière, jusqu’à l’émersion des rochers, puis là où se marient le sel et le café, Vénus ne voit d’abord que lui, l’empreinte de ses courbatures, les cernes du souvenir, un pouf ratatiné que la fenêtre décolore, qui ne bouge plus comme un vieux chien, table basse, avec tissu, brodé d’asiatiques lanternes, rideau d’un ton vert. Branche la radio, le ventilateur, ne sachant que faire, s’ajuste au poids de l’air, rêvasse qu’un amour s’en vient

Vénus en son salon #23

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