Bifurcations (du texte aussi) qui désemparent, son imprévu, tes hardes dans un demi-pousse à peine, tu pleures derrière la maison. Cette chambre, je l’aimais. Vénus t’accueille au salon. On peut dormir sur un coussin puant le cosmétique, l’amidon de manioc, mais provisoire, sauf que de lourds rideaux n’éteignent pas la rue, le flux public, les … Lire la suite Nous, des ombres sans bruit
Étiquette : Nuit
Dormir au milieu des grillons
Je me tape un peu triste le carrefour de l’A. On a malgré tout des repères : une pharmacie, les pépinières, où l’on arrose contre quelques jetons, la route qui part vers la mer. Pourquoi cet endroit, non l’envers, et marcher longuement jusqu’au vide, à l’étale. Moins sentir peut- être la morsure rapide d’un coït, … Lire la suite Dormir au milieu des grillons
Les yeux du vide intérieur
Il n’y a personne derrière ces yeux. On pourrait croire qu’ils sont les yeux du vide intérieur. Des trous, vus de la terre. Quand nous sommes au faite, dans l’éden d’une vacance nécessaire où sortir de l’enclos, l’une ou l’un dit : ce n’est pas un ciel mais on y respire. Un territoire d’oiseaux, pour … Lire la suite Les yeux du vide intérieur
La nuit dans sa confusion
Éros compte un mort de plus au quartier ou ce sont des étranglements de coqs, un hurlement de chien, du tapage sur une moto, la nuit dans sa confusion qu’un chant de grive désavoue au crépuscule du matin. Éros allongé songe que tout se partage en deux, le reste, d’autres choses qu’il ne comprend pas, … Lire la suite La nuit dans sa confusion
Elle illumine par le contraire
On pare la ville, l’enguirlande jusqu’au ban, mais ici de maigres clignotis solitaires, des tortillons d’ampoules souvent décolorées, jaune, rouge, bleu, vert, du parme, de l’orange, le noir transpercé d’aiguilles de lumière. Vénus décore à sa façon. Elle illumine par le contraire. Une rose unique un jour, demain une coquette, elle pose au sol une … Lire la suite Elle illumine par le contraire
L’ombre d’une main
Éros fume la nuit. Dans la cour vide, presque nu. À trois heures il pousse jusqu’à la rue, au milieu, ce moment sans humains, s’assoit sur le goudron qui se repose. Il y a des graphies d’insectes dans le halo du lampadaire urbain. L’ombre d’une main qui porte à sa bouche l’incandescence d’un bâton bleu, … Lire la suite L’ombre d’une main
Éros rentre à la chambre
Éros rentre à la chambre, au lit et son attente d'un quoi qu'il sait imaginaire – ce que l'on pense n'arrive pas – il plonge dans le dévouloir du sommeil. À la voix qui rêve en lui s'entremêle celle pornographique d'un quelconque messie, sur le pardon et la richesse. Des cris. Le vent passant. Des … Lire la suite Éros rentre à la chambre
Des mannequins tendent leurs bras
À 18:00 les boutiques s'allument, il sort, plus c'est flou à mesure que la nuit. Éros s'enfonce dans l'imprécis, sinue entre les gens stupides, mettre le pied sur une ligne sienne, la garder, qu'ils ne le dévient de son cours. Ça commence à clignoter, des culs de lucioles. Des néons tristes, des arcs-en-ciel. Un monstre-reflet … Lire la suite Des mannequins tendent leurs bras
L’écrit entre par l’oreille 1
Se baigner par le milieu de la nuit. Alors tout vient, du rien, du sonore diffus, la pluie sèche, avec ses bras, ses mains, ses doigts, qui masse la terre que l’on tient à l’écoute. Qui plongé-e, perçoit, elle, lui-moi ? Ou d’autres à travers (par ci par là) ? Et quoi pour aller vers … Lire la suite L’écrit entre par l’oreille 1
Il ne se souvient pas des visages
Il remonte le drap sur sa chair, susurre je, non, se rendort, s'enfuit de ce qui lui pourrit la tête, l'image si pure de leurs dents, leurs bouches si bêtes disant tu n'es qu'un idiot. Des tarentes copulent dans le dos de la mère qui fait les gros yeux. Leurs cliquetis dans son rêve. En … Lire la suite Il ne se souvient pas des visages