L'horizontal, la vie qui passe, et le travers, les déclivités, du corps réel ou fantomatique, troublé, l'esprit en ses aller-retours, d'un rien à de petites choses, les entrecoups, la rue, encore la vie qu'on mène, contre soi, la clôture, les amours, Vénus tresse des mots dans sa tête, Éros s'assoit dans un coin, quelqu'un se … Lire la suite à l’adresse de la nuit qui vient
Étiquette : Eros
sur de l’eau désœuvrée
Les immeubles, les collines aussi, tout parait flottant sur de l'eau désœuvrée, oisive. Ça oscille légèrement. Dans la tête, et sa mesure du temps. Vénus, à certaines heures, s'emporte contre la machine, sourit devant son gouter, fantasme ou chantonne. Si Éros sonne, on fuit jusqu'au bois, au lac, où l'on traine, précédant la mort, chacun … Lire la suite sur de l’eau désœuvrée
dans la presque fraîcheur
Et s'il pleut depuis, dans la presque fraîcheur, les cloisons se resserrent autour de l'illusion, du double caractère. Vénus enlève les débris, la tombée des conversations, jette à la rigole, sourit que plus tard, au fond du canal, Éros verra flotter le spectre de son jour. Assise, se relève, tourne au sein du rectangle étroit … Lire la suite dans la presque fraîcheur
devoir parler de voir rire même
Le timbre montre sa coupure ‒ l'anfractuosité du ventre, un rocher ‒ devoir parler de voir rire même, la voix s'en ferme, et dans les jambes le sang griffe, fait trembler la hauteur du son, quand la main presque d'une autre fouille des savanes mortes, en regardant le mur, ses granules, des points, pixels à … Lire la suite devoir parler de voir rire même
l’isolement de son corps
Immobile Vénus dans le sens contraire, à ce qui ne dit rien qu'une monotonie, la chair languide d'autrui, les floques de poussière sur le miroir de l'eau ‒ se trouve regardant filer cette Zoé, pleine de jalousie croit pister son attrait ‒ pense à l'isolement de son corps. S'ennuie. S'endort. Face contre peau de verre, … Lire la suite l’isolement de son corps
tel un chien maigre, immortel
L'absence, Éros dit, ça voyage par un train de nuit, entre les étoiles : on y fait deuil des vivants ; Vénus pleure, pas beaucoup, à peine, puis sourit ‒ au crépuscule du soir, on se trouve bien, tout s'enfloue, les gens montrent le visage qui se perdra, dans l'obscurité, l'amour, sur son pas de porte, les … Lire la suite tel un chien maigre, immortel
ou sous des néons roses
Vers les quartiers propices ; Vénus gratte sa bourbouille qui se réveille, partage avec Éros la même irritation, contre le temps qui coule, blanchit ses avant-bras, d’excipient à l'oxyde de zinc, que les clientes détestent : on te croirait lépreuse ‒ et, sans méchanceté, mes ongles dans ta chair grasse ‒ on voit le défilé du jour, pensant … Lire la suite ou sous des néons roses
au pied des corps ondulants
Rue 3.180, étroite, désordonnée, mais on y passe, dit Vénus, où sise sa boutique sans nom, presque sans visage, au pied des corps ondulants ; ici ça masse, ça tond, tresse, parfois chignonne, une fidèle d'outremer qui bourdonne, si l'on fabrique un nid bien creux, qu'on enferme une abeille, dedans ; de quoi rire un moment, avec … Lire la suite au pied des corps ondulants