Peut-être au Japon, mais pas plus d'une ou deux semaines. Zoé rapporterait des peignes, des kilos d'ornements. On manque de fantaisie, que la vie semble morne ‒ quoi nous retient, les us, des habitudes qui façonnent, rempart contre le destin, le voisinage de la mort, ou rien. On fait du bruit, sur le trottoir, ici-même, … Lire la suite que la vie semble morne
Étiquette : Vie
à l’adresse de la nuit qui vient
L'horizontal, la vie qui passe, et le travers, les déclivités, du corps réel ou fantomatique, troublé, l'esprit en ses aller-retours, d'un rien à de petites choses, les entrecoups, la rue, encore la vie qu'on mène, contre soi, la clôture, les amours, Vénus tresse des mots dans sa tête, Éros s'assoit dans un coin, quelqu'un se … Lire la suite à l’adresse de la nuit qui vient
l’inquiétude des bêtes
On aime ces dévers, où gite une vie prudente, que personne ne voit, ces figures du côté qui penche, nous incline. En vivant l'inquiétude des bêtes dans leurs trous. La façon dont elles causent aussi, le verbe sous le masque des futilités, comment elles écoutent jusqu'à perte de son. Vénus dit la tanière en parlant … Lire la suite l’inquiétude des bêtes
trop près des tinettes
On vivote, corps défendant, dans les arrière-cours de l'imaginaire, le nôtre et celui du commun, mais trop près des tinettes. D'où le détour, l'écartement. Un intervalle de fréquence. À toujours se mouvoir sur le bord des gens, sans qu'affleure la distance. Tirésias parlerait d'exercice clownesque, quand d'un pas de côté on voit une chose étrange … Lire la suite trop près des tinettes
l’ombre d’une fête
Demi-jour que notre vie, dit Éros, l'ombre d'une fête, on ne sort pas en cheveux, nus, d'ailleurs on ne sort plus du lieu où l'on se perd, paysage à couvert sous des lianes géantes, transportons le décor et toute sa comédie, le tableau qu'on se peint d'amours impossibles aux étreintes sauvages, la figure qu'on sert … Lire la suite l’ombre d’une fête
seule une étrange faim
Le lieu, son vide, le peu (la glace sur une coiffeuse stratifiée et deux chaises roses, moulées pour l'attente), le vide plutôt dedans, qui fait le rien du jour, berce le temps, où tournoie son dégout de tout, Vénus l'arpente, le mesure, en triturant des têtes ; seule une étrange faim dans le mouvement de … Lire la suite seule une étrange faim
pas de passé sur le vitrage
‒ On se repère aux écaillures, lézardes, à la circulation sanguine, au subterfuge d'un lampadaire, qui n'illumine rien des nuits ‒ les maisons s'arrêtent de marcher, se reposent, où s'évide la rue, pas loin ‒ on s'accroche aux enseignes, qu'on lit pour ne tomber, pieds suivant le bitume ‒ les replis du mensonge ; plus rien, Zoé … Lire la suite pas de passé sur le vitrage
Devenir-Ville
Fini le village, sa vieille peau cuite. Retour à la citadinité, son anonyme enfer. Deviendrai-je autant ville que je fus la poussière des pistes, le tissage des arbres, les miraculeux oiseaux, les gens qui accueillirent l'étrange idiot, près d'un quart de siècle avant ? Peut-être ou sans doute pas. Le temps est compté, sauf s'il est … Lire la suite Devenir-Ville
Parution prochaine
Dans la collection La Bibliothèque des Éditions La rumeur libre, paraîtra prochainement Journal de la brousse endormie qui rassemble en un seul volume Ma vie au village, Journal de la brousse endormie et Conversation. Ma vie au village est un ensemble de textes, écrits pour la plupart de nuit, entre octobre 2014 et janvier 2018. … Lire la suite Parution prochaine
ou la verve des pluies
Surgissante Zoé ‒ dont on ne savait rien, qui dit fabrique-moi la tête, des grands jours ordinaires, une coiffure intense, avec de l'organique : ambre, plumes, bijoux de mer, et la bimbeloterie qu'apportent les courants d'air, ou la verve des pluies ; brefs préliminaires : Zoé sans origine, Vénus vénérienne, les couleurs du désir ‒ … Lire la suite ou la verve des pluies