Vénus, entre clientes, quand ne demeure contre la vitre à regarder, s'étend derrière, au fond, dans un grabat, jouit d'une latence, d'une suspension, mais l'oreille près de la clochette. Ici ou là : zone d'ambigüité, comme une plage de la mer conjoint l'éloignement et la proximité. Et dedans, la lampe ouverte, qui assigne une réserve au … Lire la suite l’oreille près de la clochette
Étiquette : Temps
sur de l’eau désœuvrée
Les immeubles, les collines aussi, tout parait flottant sur de l'eau désœuvrée, oisive. Ça oscille légèrement. Dans la tête, et sa mesure du temps. Vénus, à certaines heures, s'emporte contre la machine, sourit devant son gouter, fantasme ou chantonne. Si Éros sonne, on fuit jusqu'au bois, au lac, où l'on traine, précédant la mort, chacun … Lire la suite sur de l’eau désœuvrée
seule une étrange faim
Le lieu, son vide, le peu (la glace sur une coiffeuse stratifiée et deux chaises roses, moulées pour l'attente), le vide plutôt dedans, qui fait le rien du jour, berce le temps, où tournoie son dégout de tout, Vénus l'arpente, le mesure, en triturant des têtes ; seule une étrange faim dans le mouvement de … Lire la suite seule une étrange faim
Devenir-Ville
Fini le village, sa vieille peau cuite. Retour à la citadinité, son anonyme enfer. Deviendrai-je autant ville que je fus la poussière des pistes, le tissage des arbres, les miraculeux oiseaux, les gens qui accueillirent l'étrange idiot, près d'un quart de siècle avant ? Peut-être ou sans doute pas. Le temps est compté, sauf s'il est … Lire la suite Devenir-Ville
ou sous des néons roses
Vers les quartiers propices ; Vénus gratte sa bourbouille qui se réveille, partage avec Éros la même irritation, contre le temps qui coule, blanchit ses avant-bras, d’excipient à l'oxyde de zinc, que les clientes détestent : on te croirait lépreuse ‒ et, sans méchanceté, mes ongles dans ta chair grasse ‒ on voit le défilé du jour, pensant … Lire la suite ou sous des néons roses
Dans l’ourlet de la jouissance
Pensant ailleurs qu'à l'endroit on se retrouve, transportés là, sur des chaises roses de jardin. Chez Marceline est mieux que le Café des Stars, on voit quand même les gens, les autos, en flashs luminescents qui empêchent de quitter la terre. Une main parfois porte des jambes à l'envers, des têtes une pile de bidons, … Lire la suite Dans l’ourlet de la jouissance
Marcher vers une seconde
Derrière le mur, terre pentue et l'herbe en désordre. Vie parallèle à la rue bruyante, au ruisselet d'en-bas, entre les deux, soi. Qui ne s'invente. Le je voudrait mais contre lui cet anodin passé d'enfance sans malheur. N'y plus penser, demain, le jour même, croisant les gens dehors, leurs faces lisses, leurs chairs blindées par … Lire la suite Marcher vers une seconde
fréquence 26
Point d'accroche, ce qu'on lit d'autre que soi, le même, ou une affiche, la colère-couleur, un désir, l'air, mes doigts ce coin de miel qui s'épice, l'histoire des griffures. Va ma langue, lèche, ce qui leur fait horreur. Un pont sans arches court sur le nerveux, aux jonctions, l'écorce dérobe les corps ce qui voilé … Lire la suite fréquence 26