Découpes

La ville découpe le corps de travers. Des pépinières je n'ai vu que le flou, sauf des Pourpiers en fleurs et des Plantes crevettes, sans les deux lèvres qui fendent leurs coroles. Au Mexique on les nomme Cola de camarón. Je marche penché, un peu comme elles. Après, sur le pont, une sorte de peur. … Lire la suite Découpes

là où se marient le sel et le café

En premier, un sofa parme, ses coussins gris, sur lequel, certaines nuits, une langue-pirogue remonta sa rivière, jusqu'à l'émersion des rochers, puis là où se marient le sel et le café, Vénus ne voit d'abord que lui, l'empreinte de ses courbatures, les cernes du souvenir, un pouf ratatiné que la fenêtre décolore, qui ne bouge … Lire la suite là où se marient le sel et le café

Chaque jour, on récrit le scénario

De moi, suis le fantasme très ordinaire. Est-ce créer que l’écrire, décoller de cette condition. Qu’est-on sans le désir. Sitôt jeté sur la terre, on te cloue avec lui dans un lit. Le tien, celui de ton frère. Le dimanche d’après résonne à ton oreille impubère, bienaimé, que tout est sale. Tu écoutes des mots … Lire la suite Chaque jour, on récrit le scénario

L’écrit entre par l’oreille 2

Diagonale de son regard, les heurts métalliques, la même obscurité. Aussi bien qu’elle, qui peut dire où l’on va : au ban, vers un enfer, peut-être le ciel sur les rondeurs derrière la ville, San Antonio, de los Cobres. Parfois j’ai des songes argentins. Elle, adossée à des livres sur l’étagère, ne fait que bringuebaler … Lire la suite L’écrit entre par l’oreille 2