L’une de ces arrière-cours muettes où tu n’as d’étendue que toi, le paysage de ta cervelle, la mousse léchant les parpaings. Juste assez pour un rosier nain. Des fougères. Tes mégots dans une coupe en verre, tes jambes nues sous le soleil droit. Quand l’hypnose du jour s’éteint, un dernier tour dans la plaine, puisque … Lire la suite Où nos corps défont l’image
Étiquette : Carré
Chaque jour, on récrit le scénario
De moi, suis le fantasme très ordinaire. Est-ce créer que l’écrire, décoller de cette condition. Qu’est-on sans le désir. Sitôt jeté sur la terre, on te cloue avec lui dans un lit. Le tien, celui de ton frère. Le dimanche d’après résonne à ton oreille impubère, bienaimé, que tout est sale. Tu écoutes des mots … Lire la suite Chaque jour, on récrit le scénario
Le carré -9- dans la fenêtre
Il y a peut-être un bonheur plus grand à peindre qu'à écrire, ou alors n'est-ce qu'une manière de dire son tourment. On peut plus difficilement cochonner l'écrit, toujours il est plus lisse. Comment se défaire de la petite préciosité qu'on met dans un texte quand le peintre tire la langue au figuré. Il y a … Lire la suite Le carré -9- dans la fenêtre
Le carré -8- dans la fenêtre
L'écriture naît du dehors (est-ce le dehors qui la conçoit ?) et se fait dehors, c'est là son intériorité. Il n'y a pas d'œuvre intérieure, on ne la verrait pas. La chambre d'Éros n'est pas un dedans, le lieu d'une vie close, elle est trame comme le corps même d'Éros qui danse avec elle, comme … Lire la suite Le carré -8- dans la fenêtre
Quatrième déclinaison du carré
Ailleurs les luminaires contre ici une ampoule nue, l’ombre sur le mur pas la même, rapport d’une autre brutalité, les choses (nuit, corps, peau, les immobiles aussi) comment elles deviennent, se font cerveau ? Photos S M Roche
Le carré -6- dans la fenêtre
Sambóko est, sur l'échiquier du quartier, l'étonnant cavalier, sa façon de sauter par dessus les cases, perçu donc comme menace, danger, mais image aussi de l'échec (il ne fait rien de sa vie), le pas à sa place assignée, celui qu'on ne sait, qu'en un double sens on ignore. Cependant sa beauté physique, non canonique … Lire la suite Le carré -6- dans la fenêtre
Troisième déclinaison du carré
Le débarras que sont nos vies, cet enfer des choses jetées là, dont on ne veut plus et qui pourtant restent au coin de soi. Dessus, on pose un œil, par l'ouverture de la douche, dans les senteurs du soir, d'éponge et de bois pourri. Photo : SMR
Le carré -5- dans la fenêtre
Éros, personnage compris dans le carré de l'écrit, est incompris de l'extérieur ordinaire, par l'entourage, les voisins, les gens dans la rue, dans les magasins, et par le pouvoir de l'État, impréhensible parce que malgré les apparences, il est inenfermé, non qu'il ne soit pas soumis, à l'intérieur et par les côtés, à la condition … Lire la suite Le carré -5- dans la fenêtre
Seconde déclinaison du carré
Ici un corps se devine derrière le sable de la lumière. Parfois le ventre a cette couleur plus claire à l'embranchement des cuisses. La pierre sur le rebord attend l'heure de son office. Tout est plus humide dehors. Photos : SMR
Première déclinaison du carré
Éros aime hanter les lieux à demi construits. Ces friches façonnent aussi la ville, la parsemant d'yeux noirs plus vivants que les fenêtres. Il n'y a personne derrière ces yeux. Ce sont les yeux du vide intérieur. Photos : SMR