Bifurcations (du texte aussi) qui désemparent, son imprévu, tes hardes dans un demi-pousse à peine, tu pleures derrière la maison. Cette chambre, je l’aimais. Vénus t’accueille au salon. On peut dormir sur un coussin puant le cosmétique, l’amidon de manioc, mais provisoire, sauf que de lourds rideaux n’éteignent pas la rue, le flux public, les … Lire la suite Nous, des ombres sans bruit
Étiquette : Chambre
Chaque jour, on récrit le scénario
De moi, suis le fantasme très ordinaire. Est-ce créer que l’écrire, décoller de cette condition. Qu’est-on sans le désir. Sitôt jeté sur la terre, on te cloue avec lui dans un lit. Le tien, celui de ton frère. Le dimanche d’après résonne à ton oreille impubère, bienaimé, que tout est sale. Tu écoutes des mots … Lire la suite Chaque jour, on récrit le scénario
Éros rentre à la chambre
Éros rentre à la chambre, au lit et son attente d'un quoi qu'il sait imaginaire – ce que l'on pense n'arrive pas – il plonge dans le dévouloir du sommeil. À la voix qui rêve en lui s'entremêle celle pornographique d'un quelconque messie, sur le pardon et la richesse. Des cris. Le vent passant. Des … Lire la suite Éros rentre à la chambre
Un peu de bonheur qui dépasse
Zone presque grise après le quartier, d'un gris de vieilles photos où les passants sont rares mais visionnaires. Chacun va selon lui-même d'une pauvre lumière à l'autre, traverse le dehors plat, tristement matériel, Éros en apparence car il cherche la cicatrice du canal, la baraque de chantier, le lieu, non pas idéal, plutôt fantasmatique, où … Lire la suite Un peu de bonheur qui dépasse
Presque une paralysie des bras
Ce qui vient du dehors et le contredit, Éros l'appelle sa paresse, Vénus son alibi, tu aimes trop ne rien faire comme d'autres trop voler, trop médire, trop baiser ose-t-elle doucement. Une vague d'aversion le colle contre sa couche, dans le rouleau tout ce qu'il voit, qu'il sent, voudrait clamer au doux dieu d'avant (ainsi … Lire la suite Presque une paralysie des bras
Ça puait la ville et le froid
On a décidé de ne boire désormais que du vin un peu cher, de se rendre au rond-point, de causer sous le réverbère, d'être plus la nuit qu'eux allant dans leurs autos. Elle, de la sentir par le nez, par la peau. On est resté près du panneau publicitaire, dessous plutôt l'image décollée, et bien … Lire la suite Ça puait la ville et le froid
Le carré -8- dans la fenêtre
L'écriture naît du dehors (est-ce le dehors qui la conçoit ?) et se fait dehors, c'est là son intériorité. Il n'y a pas d'œuvre intérieure, on ne la verrait pas. La chambre d'Éros n'est pas un dedans, le lieu d'une vie close, elle est trame comme le corps même d'Éros qui danse avec elle, comme … Lire la suite Le carré -8- dans la fenêtre
Carte-photo du carré dans la fenêtre
De la chambre d'Éros S. c'est ou pourrait être une image de la fenêtre, mais au village où l'on creuse l'or - voir le trou dans nos têtes. Il me semble cependant l'entendre dire que ce n'est pas, car le rouge serait plus sombre, moins artificiel, moins écrit.
Ressemble à la mer pas vue
Chambre, l’inquiète chambre sans musique. Au sol battu. Je lis ses cartes levées dans ma tête, les reliefs où se posent mes pieds. Mon crâne pourrait s’y fendre. Il ressemble à la mer pas vue, à des rivages sur qui marcher sans leur faire mal, ni déranger les traces de la pluie. Double miroir, de … Lire la suite Ressemble à la mer pas vue