Sort de la nuit comme une buse de son aire, scrutant à l'entour du drap, voit qu'un peu de salive glisse sur l'oreiller, défroisse le jour en papier, la liste des à faire, s'applique sans bonheur aux gestes animaux, passe la revue des émonctoires, traine aux vécés, dans la cuisine, allume les infos pour garder … Lire la suite un reste d’hier au fond des bassines
Étiquette : Chambre
défait, le lit patiente
Ça pue la bonde dès l'entrée, les lotus chancis d'un voilage de douche et le fond d'escarpins, la rumeur du monde au quartier, de cette ville où peu d'oiseaux, sauf un gobemouche bleu, Vénus se rappelle, qui dansait sur la courbe visqueuse d'une fleur de bananier. Aussi l'infusion de thé et les sécrétions du sommeil. … Lire la suite défait, le lit patiente
dans le secteur des luminaires
Devançant toute chimie à l'intérieur de soi, ce qui sécrète un gout et ses élans, du salon au studio, Vénus hâte son pas, plutôt la sombre chambre, en bas, que des éclairs artificiels, les fausses vertus, l'innocence, dont la foule se revêt ; vers le carrefour, puis au tournant, dans le secteur des luminaires, distrait quand … Lire la suite dans le secteur des luminaires
Nous, des ombres sans bruit
Bifurcations (du texte aussi) qui désemparent, son imprévu, tes hardes dans un demi-pousse à peine, tu pleures derrière la maison. Cette chambre, je l’aimais. Vénus t’accueille au salon. On peut dormir sur un coussin puant le cosmétique, l’amidon de manioc, mais provisoire, sauf que de lourds rideaux n’éteignent pas la rue, le flux public, les … Lire la suite Nous, des ombres sans bruit
Chaque jour, on récrit le scénario
De moi, suis le fantasme très ordinaire. Est-ce créer que l’écrire, décoller de cette condition. Qu’est-on sans le désir. Sitôt jeté sur la terre, on te cloue avec lui dans un lit. Le tien, celui de ton frère. Le dimanche d’après résonne à ton oreille impubère, bienaimé, que tout est sale. Tu écoutes des mots … Lire la suite Chaque jour, on récrit le scénario
Éros rentre à la chambre
Éros rentre à la chambre, au lit et son attente d'un quoi qu'il sait imaginaire – ce que l'on pense n'arrive pas – il plonge dans le dévouloir du sommeil. À la voix qui rêve en lui s'entremêle celle pornographique d'un quelconque messie, sur le pardon et la richesse. Des cris. Le vent passant. Des … Lire la suite Éros rentre à la chambre
Un peu de bonheur qui dépasse
Zone presque grise après le quartier, d'un gris de vieilles photos où les passants sont rares mais visionnaires. Chacun va selon lui-même d'une pauvre lumière à l'autre, traverse le dehors plat, tristement matériel, Éros en apparence car il cherche la cicatrice du canal, la baraque de chantier, le lieu, non pas idéal, plutôt fantasmatique, où … Lire la suite Un peu de bonheur qui dépasse
Presque une paralysie des bras
Ce qui vient du dehors et le contredit, Éros l'appelle sa paresse, Vénus son alibi, tu aimes trop ne rien faire comme d'autres trop voler, trop médire, trop baiser ose-t-elle doucement. Une vague d'aversion le colle contre sa couche, dans le rouleau tout ce qu'il voit, qu'il sent, voudrait clamer au doux dieu d'avant (ainsi … Lire la suite Presque une paralysie des bras
Ça puait la ville et le froid
On a décidé de ne boire désormais que du vin un peu cher, de se rendre au rond-point, de causer sous le réverbère, d'être plus la nuit qu'eux allant dans leurs autos. Elle, de la sentir par le nez, par la peau. On est resté près du panneau publicitaire, dessous plutôt l'image décollée, et bien … Lire la suite Ça puait la ville et le froid
Le carré -8- dans la fenêtre
L'écriture naît du dehors (est-ce le dehors qui la conçoit ?) et se fait dehors, c'est là son intériorité. Il n'y a pas d'œuvre intérieure, on ne la verrait pas. La chambre d'Éros n'est pas un dedans, le lieu d'une vie close, elle est trame comme le corps même d'Éros qui danse avec elle, comme … Lire la suite Le carré -8- dans la fenêtre