Sort de la nuit comme une buse de son aire, scrutant à l’entour du drap, voit qu’un peu de salive glisse sur l’oreiller, défroisse le jour en papier, la liste des à faire, s’applique sans bonheur aux gestes animaux, passe la revue des émonctoires, traine aux vécés, dans la cuisine, allume les infos pour garder sa colère, brasse un yaourt avec du miel et des épices, qui selon la note boostent la libido. Avise les nuages d’un ciel noir de guerre, l’angle des vérandas, le linge oublié, les portions de cours, un reste d’hier au fond des bassines ‒
Vénus en son salon #27
Chemin tournant 
J’aime beaucoup vos mots qui décrivent si bien la puissance d’un quotidien de chair et musclé (enfin à mon avis faillible).
🙂
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Merci (je trouve que votre avis ne faillit pas 🙂), il faudrait que tous nos mots soient de chair, de temps à autre ils le sont
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le quotidien en sa liturgie toujours réinventée… 🙂
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très juste, merci Dominique
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