Quand sa voix dedans vibre trop, Vénus retrouve Éros au bord de son lit, l'écoute lui dire la nuit, les tressaillements du cœur, comment les corps se donnent puis s'enfuient, comment on résiste à l'enfer, que ces choses parlent de l'esprit, ça l'apaise, la chambre, le volet clos, un subtil parfum nu d'écorce et de … Lire la suite l’haleine d’une mangue ouverte
Étiquette : Sang
devoir parler de voir rire même
Le timbre montre sa coupure ‒ l'anfractuosité du ventre, un rocher ‒ devoir parler de voir rire même, la voix s'en ferme, et dans les jambes le sang griffe, fait trembler la hauteur du son, quand la main presque d'une autre fouille des savanes mortes, en regardant le mur, ses granules, des points, pixels à … Lire la suite devoir parler de voir rire même
beaucoup de crasse, de candeur,
Transparait la fatigue, ou un vague chagrin (Éros dirait avec raison tristesse, si l'on parlait de ça, d'un vide qui revient, de son reflet lunaire) une trace de bave sur le carreau ; les gens défilent à l'envers, qui ne comblent que peu la béance, le chaos de sa création, Vénus veut le plein, Vénus veut … Lire la suite beaucoup de crasse, de candeur,
Tiré peint des corps
Avons hissé, mais comment, les choses les plus inutiles. Des extravagances. Un fourbi. Dans l’entrée, le moulage d’une forme humaine, assis sur une caisse à bières, ventre défoncé, trou noir aux angles blessants. Sous ses fausses cuisses, un caillou rond par terre. On trimbale ça de nuit. En riant. Aux murs, Tiré peint des corps, … Lire la suite Tiré peint des corps
Une lueur d’incendie
Il marche entre eux, scrutant chaque visage, ses replis, ce qui n’apparaît mais se dit quand même, parfois, clandestin, lui toujours à guetter (face vive de l'attente), détaché, l’infrasigne rouge qui tourne le sang d'un coup mortel, s'il vient ne pas tordre la tête et voir un double fuir dans son désarroi. Toujours au milieu … Lire la suite Une lueur d’incendie
Les taches qui sont des îles
L’ampoule à blanc est le soleil d’une géographie du sang, bien que l’on voit à peine les rivières bleues d’opale courir sous la peau des cuisses. Je regarde au plafond les taches qui sont des îles. Le matin, lui, s’allonge contre moi, pas l’autre et ses abois de chiens, un qui sait unir la fraîcheur … Lire la suite Les taches qui sont des îles
fréquence 34
phonétique du manque – anémie – le contraire du tant, ce qui se vide et sèche après l'écoulement sur routes entre clairières, porté par des bateaux, continuellement. Jamais les trains rompent la veine, sitôt le coulant giclé et sa bille mâchoirée de chaînes, vont. Le cheval aussi ne cède son pas. Son globe plissé fixant … Lire la suite fréquence 34