Une lueur d’incendie

Il marche entre eux, scrutant chaque visage, ses replis, ce qui n’apparaît mais se dit quand même, parfois, clandestin, lui toujours à guetter (face vive de l’attente), détaché, l’infrasigne rouge qui tourne le sang d’un coup mortel, s’il vient ne pas tordre la tête et voir un double fuir dans son désarroi. Toujours au milieu des ombres une lueur d’incendie, autre que les effets d’alcool, de chanvre, d’exhibitions pré-sexuelles ou seulement la faim, un éclat coloré de verre à transparence de bouteille qui déloge la raison, lui fait prendre le corps. Éros avance, plus souple infiniment, délié, dedans.

Vie d’Éros Sambóko #24

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