Transparait la fatigue, ou un vague chagrin (Éros dirait avec raison tristesse, si l’on parlait de ça, d’un vide qui revient, de son reflet lunaire) une trace de bave sur le carreau ; les gens défilent à l’envers, qui ne comblent que peu la béance, le chaos de sa création, Vénus veut le plein, Vénus veut l’errance, mais leurs allures, le bruit, les corps, la rassurent, ce trouble dehors qu’on lit aux figures, beaucoup de crasse, de candeur, la mauvaiseté des pensées, leur amour du sang ; inattendue monte la vapeur, d’une bouche qui se dessine, des lèvres astrales et bleues ;
Vénus en son salon #10
Soit j’ai rien compris (cela m’arrive souvent), soit c’est très, très chaud, tout astral et bleu que cela s’affiche.
De toute façon, vos mots sont très beaux et sans atteinte aux jeunes nés, joli !
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Vénus est une fois encore revenue. 😉
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d’y vouloir l’errance
d’y vouloir le plein
mais ce trouble dehors
et ce vide qui revient
…
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je ne comprends sûrement pas tout ; mais ces mots égrenés ont une force et une beauté indéniable
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Merci pour votre appréciation. Le « comprendre » ne vient qu’après l’écoute, me semble-t-il, ou plutôt par l’écoute, ou se tient en elle, et puis qu’importe de tout comprendre si c’est beau. Encore merci pour vos mots
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