un reflet sans malice

Si pris de crainte ou de désarroi, d’un spasme musculaire, on cherche dehors près du mur un peu de fraicheur dans l’air, tout parait sans secours, hostile, sauf quand on se regarde et que l’on voit de soi un reflet sans malice, compris celui des déceptions de nos amours charnelles. Le train de minuit corne, au loin vers les barrières, peut-être que des gens rôdent encore sur la voie, pareils à des squelettes surgis du tombeau. On cause en crapotant, jusqu’à l’heure du froid, de l’enfance, de notre premier coup, et qu’on ne voudrait pas finir seul, dans la nécessité

Vénus en son salon #43

Un commentaire sur “un reflet sans malice

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s