Nous avions un jardin parsemé d’écureuils
De pervenches et d’oiseaux
C’était une terre d’eau
Il pleuvait des chants de cigales
Personne n’empruntait l’escalier
Sur le devant ou seulement de temps en temps
Nous vivions dans l’ombre
Des palmes et du carambolier
La piste était de halage
Les murs de la case tremblaient
Nous avons vu passer
Tout le sang des forêts
C’était un jardin où poussaient
Mandarines et maracudjas
Des fleurs miraculeuses
Sous les grands arbres frais
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La maison de Trypano |