Dans la chambre, le décor est une moustiquaire. Lui, rêve de murs blancs, d’une case au bord de la rivière, d’une pile de livres à terre pour franchir le jour, passer d’une rive à l’autre dans l’esprit, revenir à la nuit, dormir à la frontière. Il cherche la forme de sa vie, pour n’avoir pas sans cesse à fuir l’inconcevable présent, l’impossible destin, le parti pris du monde qui lui fut imposé. La mise en terre de toute naissance.
Je ne connais pas ce présent, ce destin, mais il vous a été donné le talent de marier les mots et les images, la musique et les sentiments. Savoir garder la juste distance et dire le monde.
Amicalement
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Merci de vos mots, Antoine. Il eut fallu peut-être écrire « improbable destinée » plutôt qu'impossible destin. Quoi qu'il en soi, comme me l'écrivait quelqu'un, la vie est « une histoire incomprise ». Nous essayons malgré tout d'en dire quelque chose, de traduire ce que nous en percevons confusément. Sans la poésie… Amicalement aussi.
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« Quoi qu'il en soi » ou quoiqu'il en soit ? Laissons le choix…
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