Trop de bruit dans le jardin pour qu’une grive chante et donne un peu de lumière, trop de gens qui passent sans écouter ce qui invente l’univers : la rousseur des flancs de l’oiseau, les traces de l’araigne semées sur le brouillard. Restent – à la surface des nerfs – la fin abrupte du jour, le pain de l’implacable nuit, le pressoir de la tristesse, la main gantée du ciel, le bras appesanti du visible qui se renverse.