Collage de cours, de champs. Rumeur des sentiers, des étangs. Le piment sur les toits. L’œil des milans trace une voie mais on ne peut s’en aller d’ici, les morts eux-mêmes ne partent pas. Il n’y a pourtant rien à faire. Dans l’esprit, c’est le corps à corps, pas de livres en dehors des crânes, on meurt avec la corde aux reins. Pas de distance avec la vie, tout est trop proche et trop lointain, seulement parfois derrière la ville la tache rouge d’un incendie : un peu de couleur dans le ciel.
J'aime beaucoup vous lire. Merci pour l'ambiance si bien décrite, pour ces photographies littéraires. Une leçon d'écriture pour moi.
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Merci de votre flânerie sur Chemin tournant, de l'expression « photographies littéraires » qui correspond bien à ces textes du Journal de la brousse endormie (d'anciens poèmes qui sont recomposés, à vrai dire). J'irai me promener de votre côté, il faut de temps en temps sortir de sa forêt.
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