Une piste part vers le rocher. Il faut traverser des trous sombres, la forêt pend de chaque côté. Plus loin pas d’autre ombre que des mains jointes sous le vol d’un aigle, une île où l’on peut de toute part tourner le dos, se laisser prendre par l’esprit, le sien, celui de la pierre, des oiseaux, celui du vent, être emmené plus haut hors du temps qui sépare, hors des paroles humaines. Un repos. Un amen dans le soir.