Le milieu du sommeil

Au long du mur un peu de lune descend le chemin en peignant les cheveux des belles mexicaines. C’est rose et c’est d’argent. Le pagne de la nuit déroule les yeux noirs d’une femme qui se promène. Il ne pleut plus, mais l’eau creuse encore les ravines. Les grenouilles font un bruit d’usine, entre les cases où l’on file un vieux rêve sans fin.

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