Nuit où personne ne passe
Trop près de mon sommeil
Nuit où les pieds laissent
Leurs traces sur la peau
Un même endroit d’heur et de peine
Une même nuit
Il y a les lames de verre
Le rideau écarté
Le corps à la frontière
La pluie l’obscurité
La lampe qui éclaire
La monotonie du poème
La végétation de mon pas
Quand je m’éveille
Et cherche les mots
Avec lenteur dans la case
2010