La cour le jardin, ce sont des mots anciens qui se glissent là sur la pierre,
sur l’assise de ma vie cachée : une histoire incomplète qui serait muette sans eux
Là où je suis, faisant mes heures de nuit,
je ne vois pas, j’écoute
Il n’y a pas de conversation qui ne laisse affleurer le secret de soi
On se tient alors au bord de l’autre, à sa table de nuit
et l’on mange en silence