Elle la rêvons-nous? qui parfois fait sa muette, donc se tait durant s’il y a grève des souffles de la mer, si ne vient l’amant, retient tout ce qui grouille en ses dessous aucun même rampant n’en franchissant l’orée et jusqu’aux frondaisons se resserre l’écorce, pas un vent, nous impose son immobilité, sentons que la steppe avance, qu’arrive la désolation parée de ses grelots funèbres, entre ses grands rideaux pans de sa robe verte, rivés à ce qui la traverse, labourage de son dos rail par qui l’on traîne les essences, sommes-nous surpris de vivre encore d’elle, de son silence et de ses mots, ou sans conscience laissons-nous s’approcher le feu, l’envahissement des brûlants, sans même le regret de n’avoir pas connu l’intérieur de son ventre et sa douce ignition?
parfois ce silence exaspéré conduit à l'ivresse du sein et de l'enfant haïr d'avoir trop souvent été sur le chemin de l'amour
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