Ma vie au village – 24

(à lire en chuchotant)

Pourquoi presque toujours ne pas écouter devant comme si quelque chose nous fait ployer le dos, nous rend obliques et sourds et vouloir retrouver cette infernale source qui peut-être n’était qu’un peu d’humidité, tout se contient dans l’arrière entre bornes retenant les eaux, des portes disant est-ce toi l’ayant fait ? ce cela qui t’assigne, la mer verte et si grande, ses draches cognant nos quais, les pontons de la plaie filant vers un là-bas sauvage qu’on invente et notre amour de la barbarie, ne pas ‘aller plus loin que cet en-face-de végétal et terreux, rhizomant, tuberculaire où vont des vies fragiles, rester en faux en-soi dans la terreur d’être, s’occultant le désir et l’œil, s’éclipsant la levée des sons où les limitations s’inversent et les iniques lois afin de ne paraitre pas, de seulement vouloir la braime, le sapoutre, d’inaleptiques bien-étants dans quoi barrissent les plaisirs| avec des métissures de chairs qui vieilliront sous des semblants de tristesse, quand la joie| j’engendre des concerts, j’érecte les parties sur la ligne du vent, érige les sommités des banales fougères en signe contredisant votre perversité et vous inocule profondément tous les poisons de la pensée que vos pollutions dissimulent parce qu’ai pour moi la forêt, ses choses étranges, et que n’avez que votre peau.

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