Ma vie au village – 27

J’en ai vu salive et du sang, mis des cadavres en terre, cherché des yeux ce qui pouvait encore être un semblant de veine sous la peau du rose le plus pâle qu’on trouve dans les plus dégoutants romans, resté à rien qu’attendre que fusse en croix noté le plasmodium ou le bacille, alors reviens toujours à ce tracé courant le long et qui m’obsède l’imaginaire, s’impose à la racine des nerfs, mais va-t-on, que reste de nous hors et dans jusqu’au jour sur le seuil du bloc où quelqu’un lave à grande eau nos coulures et brosse le ciment. Sur la ligne du pavillon je marche en avant de la mort et c’est écrire ça peut-être, quand n’ai jamais voulu su pu tenir l’affreux journal de la maigreur des corps et des exhalaisons qui ne me lâchaient pas, l’attente projetant dans un comme hors-du-temps où malgré tout flottait un reste de désir, transcrire les yeux brûlants.

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