Un seul volume qui occupe une part originale de l’espace (ainsi qu’une constellation), des textes qui se relient, rien d’une masse répartie en pages défilantes (monotonie) mais des fragments qui s’appellent, se répondent. Jean Sary, personnage en construction selon ses propres mots, s’inspire de la morale élémentaire inventée par Queneau et de l’œuvre de Georges Perros (Une vie ordinaire). Le travail à partir d’une forme fixe (son noyau et son expansion) est pour lui le moyen de connecter ces textes entre eux et d’ouvrir sur un récit qui se cherche en une autre dimension de l’espace, du temps et de la musique, comme se cherche celui de la vie…
oublié les causes et les effets
alors je relis relie relis relie relis
je travaille à l’organisation de ce que j’ignore
car on vit d’un seul exemplaire