Les milans tournent le béton du ciel, les cris sont plus lucides, la rumeur de la ville en haut grésille dans l’oreille. Il faudrait que le corps ne soit pas si las. On voit un œil parfois dans un semblant de bleu qui nous regarde, une scorie de nuage avant l’engouffrement. Ah, mais n’oubliez pas le sang toujours sur la route, les solitaires que l’on calcine. La plaque est mise à chauffer et nous allons : cuire dans l’oubli. prophétiser des spasmes, des nausées. entendre loin pourtant, si loin que ça dépasse les avions. prendre le mauvais air qui nous rompra les os et s’endormir disant que rien n’existe. ausculter les asthmatiques hiboux. avoir des dyspepsies lunaires. ahaner entre mousse et drap. suivre au plafond toute une géographie des taches et résidus des nimbes de la pluie. vouloir en rêve pénétrer des isthmes qui se resserrent. ancrer la pirogue au lit. Puis on voudra que ça finisse, tournant toujours comme s’arrêtent les disques anciens, craquètements de saphir au bas de l’horizon dans les secs herbages.
Beau masque (et vaillant dans son genre).
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( aucun désir que « que ça finisse » merci pour cette page vibrante)
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