J’occupe la case d’être-là sur ce qui n’est pas échiquier, quoique vu du haut des machines les champs paraissent petits carrés et les cours zones blanches à disposer des pions mais nos pieds enchevêtrent ce que l’esprit construit et les idées qu’avons sur le ceci-cela, sur le qui laquelle/lequel quoi, déplacements selon les règles, cartes battues, distribution, on fait sans triche semblant de perdre, au terme le gagnant est nu ; à prendre rôle de l’idiot, du demeuré qui reste à rire sous la lune et que les fétiches indiffèrent je passe pour depuis dix-huit ans, c’est doux parfois c’est violent quand on pense des choses, ça pince le cœur quand même de n’être qu’une partie de soi et taire la pousse amère, silencer l’écusson, ne sembler qu’un buisson sans fruits, toujours camoufler l’ente dans un jardin maudit.
Toujours des merveilles sur votre blog, tant par les mots que par les photos !
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s'il y a merveilles, merci à vous de les voir
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