Ma vie au village – 48

Tandis que clignote le coeur de Jésus on nous tue la parole, tue le vent, et l’amour que serait aussi dit quelqu’un le temps même, on l’éventre d’un mot, déchirant son espace de savoir si le leadership progresse au labo, si baisse la courbe des incontinents et les divers du reste, mais où ne sommes pas la lumière est belle pourtant / entre les murs jadis elle était le seul horizon, l’oeil ne voyant que signes et réfractions, oui parler sans saisir, happer, donnait un ciel au chaos, guidait à sortir un peu de notre étouffement, toujours se recevant figurait ce qui n’existe pas, le monde, le dieu, peut-être d’autres hommes, puis sans prendre, danser comme prolongement d’elle, être son corps alors hissait dans le réel le tout jusqu’au désir, on s’ôtait de l’imaginaire, mais ce ne fut qu’au début des âges / ceux-là censés nous rendre le verbe perdu, sa personne, aveugles autant que les démons, ne voient qu’au-dessus des fleurs de café la lumière est belle pourtant

Pygas je l’invente, elle me sort de la bouche, libre recluse étrange au centre des chassés qui migrèrent dans la nuit verte depuis les fleuves oubliés, l’unique encore munie d’ailes et du souvenir d’antan.

2 commentaires sur “Ma vie au village – 48

  1. célébration, tantôt blanche dissoute dans un voile de fenêtre, tantôt noire, quand la danse disperse ses particules et ses sens à Tout-va l'Obscur.
    et la Reine qui regarde, loin très loin du pays des hommes, celle qui enfant le nuage

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