On passe l’aviation
où les perdrix s’ennuient
des femmes vont aux champs
tranquilles sous le ciel bas
sans encore songer au soir
au faix de bois
à la lune pesante au-dessus de leurs têtes
des cornes invisibles déchirent une image
il pleut légèrement
comme on rêve dans l’entre-deux
avant que les oiseaux ne crient
de leurs gorges inquiètes
on se hâte vers le visage
qui là-bas sur le rocher
ouvre parfois les yeux
cette face
que l’on sait ne voir qu’en dedans
ce regard de prophète
échoué dans l’inhumaine
éternité de soi
et l’on est seul sous des ailes cendrées
qui tournoient
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on confie à quelques bêtes, la charge de son âme. le bât de vivre leur semble plus léger. un oiseau soulève le monde.
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un magnifique héron cendré dans la lumière du soir
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