Il y a l’angle des murs dans tes yeux, celui qui forme la place imaginaire d’un village sans nom, ciment d’ocre moussu, tertres de sable blanc remonté du dessous par des fourmis alertes, le vitrage des hautes fenêtres réfléchit la pente du toi et derrière, ce chemin vers l’église entre les bokassas, tout est trop linéaire pour le vent des dernières pluies, le désert qui s’annonce, convulsions, l’incendie, vivre avec le renvoi devant d’un rêve et du désir, rose coucou d’une vie de façade, grincement du temps-bambou, ressassant l’inutile et des listes d’oiseaux, n’être de soi qu’un reflet, un autre angle, second, contre qui heurte la nuit et le vol courbe des effraies quand cessent les griffures de leurs tarses, que des ducs petits je remâche les hou-hous, m’emporte chose aussi, animal divin, vers quelque ciel noir d’un amour imparfait.
Bokassa : Chromolaena odorata, herbacée parasite