Au départ du chemin creusé par nos pas sont trois qui s’entrelacent vers quoi – le ciel qu’on ne distingue plus qu’avec de la peine ? et qui ne descend pas, où les milans promènent leur bec ivoire comme dent jaunie par le tabac, un ciel gris d’eau sur très lointaines mers au coin de la fenêtre, trois qui s’enserrent et qui s’embrassent en même poussée cherchant la sève unique. Là j’écoute le camaroptère dans les fouillis du matin, un gobe-mouches caronculé en mi-bémol majeur avec parfois une fausseté, des merles métalliques à la sonore raucité et qui ont un œil blanc, sur les ailes des reflets de porphyre, le reliquat d’un sang craché.
je ne connais pas le camaroptère ni le gobe-mouches caronculé en mi-bémol majeur avec parfois une fausseté, ni les merles métalliques à la sonore raucité.. mais, vrai, que j'en aime la musique les entendant à travers vos mots… J'en profite pour vous souhaiter de festives finales…
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merci Christine pour votre passage, l'amour exprimé pour la musique des oiseaux ; il y en a tant encore, dont j’égrènerai peut-être les noms dans le cours de ce glossaire… et pour le souhait final : à vous autant
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