Au pays de Pygas il est en corps un lieu qu’ignorent les cartes à la surface, l’endroit d’une autre chair, un esprit différent dans la foule des arbres ou dans le veld urbain, la zone des solitudes qui n’a mesure que le regard de l’un, façon de se toiser, de tendre et traverser le miroir de l’accoutumé.
Paysage qui diffère, ce corps réprimé comme les forêts saignent.
Tout est dans l’œil, lampe du soma disait un quelqu’un sous la règle du vent, mais nous enténèbrent trop de globes sans clarté, opaques verriers de haine depuis deux cent mille ans. Passons au travers d’eux comme brisent la route les spores des fougères.
Paysage abusé-corps contraint. Silence-réponse aux dominations, en face, à l’opposé du monstre, de ses abatteuses mécaniques et ses lourds bouteurs de terre.
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la reine Pygas |