Ce lieu sans paysage
Enclos par les grands arbres
À la saison de verre
Semble ailleurs que sur terre
Les hommes pourtant vivent là
Leur jeu de cases et de champs
De pistes qui se croisent
Sous un ciel absent
•
Il n’y a qu’un vent de misère
À pousser l’ennui devant soi
On dirait un pays sans personne
Cependant des gens marchent
Entrent dans les boutiques
Ou reviennent de loin
Brouillons retrouvés
supplément au Journal de la brousse endormie