Il est seul au milieu des arbres de la forêt
Des grands arbres immobiles
Sous leur poids d’oiseaux remuants
Seul au bord de la ligne qui descend
Entre les grenadilles géantes
Il passe en lui-même doucement
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Le long trait gris des palmiers
Dessine encore un peu le ciel
Sur un fond de lumière froissée
Quand à demi-mots l’on va seul et triste
Murmurer près de la statue blanche
Sous les fleurs vertes du manguier
Brouillons retrouvés
supplément au Journal de la brousse endormie