Tous mes rêves d’écrits sont dans ce végétal tombeau, proie des blanches fourmis. Ce bois creusé de rayon là, est-il le corps de mon enfance.
Le corps banal de la vie.
Le corps banal de la vie.
Toi, sylvifique pourtant, qui de moi ne sort plus, cerne et m’absorbe l’intérieur, image de la violence aussi, la férocité d’un certain état du monde, des mâles principautés, de ses fûts dressés en conquête d’un ciel prétendu qui me tiennent en lisière. Pour l’instant je vis dans tes friches, celles qui sont devant, un peu sur le côté, sinon tu me suffoques. Retour au terrain vague des livres d’autrefois.
Je n’entre plus en toi que par la route qui traverse, encore est-ce fuyant ton ventre énorme, sa douleur d’accoucher les villes mégantesques dont tu ne voulais pas. Et même te contournant tu serais face à moi, l’écrit disant tu me poursuis. N’ai repos qu’en un dénuement, une zone de clairière.