Ma vie au village – 89

Sapés de chipes couleur de terre, laquelle sur qui passent les trains, doucement l’on s’éteint, visibles mais ailleurs, si loin d’une possible reconnaissance des faces ;

nos yeux pourtant, son regard, cette manière qu’avons de ne pas être là et de prendre au travers, d’avoir dans les pupilles l’image de la rivière en nuances de sable gris, le noir de voûte aussi de sa nuit noire et verte, son allure de gisante entaillée sous la guimpe, au cou, les trous de sa bourre grignotée par les flammes, sa douleur d’écorcée ;

comme dans les villes parfois où n’allons que faussement danser
d’autres sont similaires qui se retirent, s’effacent,

ceux-là des réprouvés

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