Ma vie au village – 96

Paysage dans le bas en strates ocre-orange, disparition progressive du vert, ciel dévorant tout à hauteur des yeux ; on se déporte au sol, à l’entour des pieds. Encore ce crépitement de la lumière et la chaleur parasitant les sons. Entrée en sorte de dormition où s’opère une dessiccation de la mémoire et des nerfs. Sur l’image mouvante, la chorée des corbeaux, gestuelle graphique : vue de soi qui s’altère. Nous dénudé.
Le resserrement vient de ce que la poussière nous consigne hors du monde — est-ce lui qui s’abstient, qui se démet de nous ? — voulant ainsi comment me rendre à quelle urgence ? quand seulement pour peindre dans une autre vie, je fais le chromatisme des couleurs qui m’encernent.

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