J’en viens au bout, étant foiré, presque vidé par le village, alors que c’est infini. Un minulle peut-être, traverse les fumées, le son de caisse claire des cris. Vers les sciages percute le bois de grume, cogne ou la terre ou les chaînes en acier, clave dans le cours de la musique, et sur la route derrière qui chantourne grincent sous les poids le multiple essieu, les lames d’un ciel éteint. Cet incessant bruit de genèse. Quand tout n’aspire qu’à sa fin.
Je n’irai plus au rocher sur qui l’on érige des portes et dresse des linga.
la musique des mots nourrit mes insomnies.
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la musique des mots accompagne mon réveil
et pourtant le rocher..
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donc toi aussi tu ne dors pas… c'est la musique pour moi qui cette nuit, Reich, Glass.et Prat
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le rocher, j'irai d'une autre manière, invisiblement
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Les mots en musique, du rocher, me transperce … n'arrêtez pas !!
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Mais où mène donc cette route qui chantourne ?
J’irais bien m’y promener et y chantonner 😉
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grande question, sans doute à soi-même, par tant de détours…
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ils ont sacralisé ce lieu qui ne demandait rien, seulement de pouvoir vivre de sa propre vie… je continue, sans savoir pour où ni comment.
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