Ma vie au village – 100

Dans l’herbe sèche couche de terre gaufrée, on trie par mâchement puis labeur d’excrétion ; ça pullule encore dessous l’univers, déglutissant nos restes de papier, des bouts de phrases déchirées à quoi se résument les jours, vocables qui voudraient dormir.

Le village s’inhume en moi. Se rendre à le chercher suivant des voies internes, trouver ce qu’il a formé d’atopique, le motile, l’ambulant.

Sang-nuit-temps, des mots qui s’en vont, reviennent,
et d’autres le verbe passer

  Le village – marché – 1965 ; Source : Tropenmuseum

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