Accolant le mot qui précède à son immatérialité, cela fait un abri, une encoignure au soi, d’où goûter leurs passages parfois simultanés. L’eau se fracture en milliers d’elle tandis que lui est mouvement ou bien le flux astral du langage. Une voix que l’on regarde tout en se retournant. L’assimile-t-on à des tempêtes qui brisent les arbres et les maisons, venues des Bourbouilles insulaires, de l’atoll des Créolités ? Peut-être, oui, l’entendre ainsi, démonique, angéliaire, et troublée par le sort, celui de quiconque est né.
Une embrasure au soi,
et des passages brefs. Là où le ciel
se lie par des milliers d’étoiles,
le mouvement se poursuit depuis
la nuit des temps. Une voix,
comme une clairière au passage
qu’on traverse le pas léger.
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